• Rejoignons maintenant Naomie à New Orleans.
    Naomie, vous êtes devant l'hôtel de Ville, n'est-ce pas ? Où en sommes-nous de l'éxécution de celui qu'on surnomme l'Ecorcheur du Bayou ?

    Oui, Jim, je me trouve actuellement sur l'esplanade de l'hôtel de Ville de la Nouvelle Orleans. Comme vous pouvez le voir derrière moi, la place est noire de monde. Le dispositif de sécurité est impressionnant. Equipes SWATT du BIAS, hélicoptères de la police municipale, drones de surveillance, rangers et garde nationale en renfort, les autorités n'ont rien laissé au hasard. Un responsable du BIAS nous disait tout à l'heure qu'ils craignaient une tentative de libération du condamné par un groupe extrémiste comme la TPH.
    Certaines rumeurs, non confirmées, parlent aussi de nombreux sortilèges wiccans disposés tout autour de la scène pour empêcher l'apparition éventuelle de puissances démoniaques.

    Le public ici est calme, outres et normes mélangés. Tout à l'heure, quelques manifestants, essentiellement des proches des victimes, ont déployé des banderoles réclamant la démission du directeur du BIAS mais ils ont été dispersés. Tous ici, ont les yeux rivés sur la scène ou sur les écrans géants qui vont retransmettre l'éxécution..
    Mais... oui, je crois que... oui, quelqu'un apparait sur la scène... C'est...
    C'est l'Exécuteur du BIAS, Jim !!!!....





    L'homme monte, d'un pas lent, les marches métalliques.
    Lorsqu'il arrive sur la scène, il est accueilli par un gigantesque soupir, issu de milliers de gorges excitées et impatientes. Le goût du sang. Le goût du spectacle.
    Il transpire abondamment sous son uniforme noir. La scène, chauffée par des centaines de projecteurs, est un véritable four.
    Sa visière s'opacifie immédiatement pour atténuer la lumière aveuglante. Ainsi bardé de noir, il ressemble à un insecte géant, chitineux et dangereux.
    Son visage masqué apparait soudain en gros plan sur les écrans géants et sur les milliers de téléviseurs alors qu'il se dirige vers le centre de la scène.
    Les lobbys outres ont fait des pieds et des mains auprès du BIAS et des pouvoirs politiques pour avoir une exécution à grand spectacle, qui marque les esprits.
    Il pense, quant à lui, que ça ne sert qu'à donner sa dose de trash à un public avide d'émotions fortes.

    Arrivé devant le billot de matière composite, il se positionne face à la foule.
    Un billot.... Probablement une exigence des vampires, ils ont toujours été nostalgiques.
    Il attend. Il espère que ce ne sera pas long.
    Quand les premières mesures du requiem de Mozart tonnent dans les hauts parleurs, il pousse sous son masque un soupir de soulagement que personne n'entend.

    Deux membres des SWATT, recouverts comme lui de leur combinaison sombre de kevlar, surgissent, encadrant une silhouette enchainée et éructante, vêtue d'une combinaison jaune.
    Jaune, couleur de l'infamie.

    Stern.
    L'écorcheur du Bayou.
    Une clameur s'élève, de joie et de colère, d'horreur et d'impatience fébrile.
    Stern hurle sa rage et sa haine mais ses mots sont inaudibles à travers son baillon. Toutes les précautions ont été prises.
    Les deux policiers d'élite s'arretent à côté du billot.
    Une voix grave s'élève des hauts parleurs, déclamant la sentence prononcée. Aucun juge, aucun politique n'a accepté de participer publiquement à cette exécution.
    La foule se tait, écoutant la sentence qu'elle connait pourtant par coeur.
    ... prononcée est la...
    Mort...


    Le silence du public est total, seulement rompu par le bourdonnement des hélicoptères en altitude.
    Tous entendent le sifflement des deux courtes lames de l'Exécuteur qui glissent hors de leur fourreau..
    Le débit des journalistes derrière leurs micros devient précipité, hystérique.

    Les deux gardes agenouillent brutalement le meurtrier en frappant l'arrière de ses genoux. Il ploie, s'effondre, sa mâchoire heurte le billot.
    Un des gardes pose sa botte de cuir épais sur les omoplates du condamné.
    L'Exécuteur soulève ses lames, croisées, au dessus de sa tête.
    Brièvement, il lève les yeux au delà de la scène, contemple des milliers de visages affamés, avides. Il les hait soudain, lion entouré de hyènes.
    Son regard s'abaisse, se pose sur la nuque rasée de l'Ecorcheur.

    Sifflement
    Choc du métal sur les vertèbres noyé par le hurlement de la foule.
    Flots de sang, vermillon, sous les projecteurs
    Corps décapité agité de spasmes
    Trajet d'une tête aux yeux morts suivis avec délectation par des centaines de caméras.
    La scène plonge dans le noir.
    L'exécution est terminée.


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    • Au sortir du Tribunal
      Joan Stern est condamné à Mort

      Sean O'Callaghan, partie civile, représentant de la LEDO


      « Maître ! Maître un instant ! »

      La cohue était telle qu’il en aurait eu les moustaches qui frisaient. Il faisait partie des avocats qui s’étaient portés partie civile, et en tant que représentant de la LEDO, il se retrouva bien vite encerclé par une foule de journalistes. Il s’arrêta, le visage fermé, sombre.

      « Maître O’Callaghan ! Que pensez-vous du verdict qui a été proféré aujourd’hui ? »
      « Etait-ce celui qui était requis par les avocats de la LEDO ? »


      « … »

      Il fronça les sourcils.

      « C’est un verdict à la hauteur de la cruauté des crimes de Joan Stern. »

      « Vous aviez requis la peine de mort, donc ? »

      La peine de mort. Pour le militant pacifiste qu’il était, c’était là un aveu bien douloureux. Il aurait très volontiers fait sauter ce type, sans le moindre remords… Mais devant un jury… Il déglutit.

      « Le but de la LEDO a avant tout été de parler au nom des victimes et de leur familles. C’est un traumatisme tel que toutes les exécutions imaginables ne sauraient le réparer tout à fait. »

      Dans la foule bruyante, sa voix portait peu. Il avait les traits tirés, visiblement éreinté, il poursuivit cependant.

      « Cependant, un pas de plus vient d’être fait pour la justice, et pour les droits des Outres. C’est à nous, à présent, de poursuivre dans cette voie, et de faire en sorte que nul autre Joan Stern ne se manifeste. »

      Submergé par de nouvelles questions, il eut un mouvement de recul, puis désigna une journaliste de sa connaissance.

      « Le TPH a déjà fait savoir que cette exécution conduirait aussitôt à de nouveaux attentats, des mesures particulières vont-elles être prises pour endiguer cela, et protéger les Outres de telles agressions ? »

      Le TPH… quelle horreur. Il frémit, puis, sentant la colère l’envahir à l’évocation de cette bande d’assassins arriérés, il se redressa et se fit plus vindicatif.

      « Il serait naïf de croire que cette affaire se clôturera sur une sentence, ni même que cela se terminera une fois Stern exécuté. Et ce ramassis de terroriste n’est pas le seul à se dresser dans cette houle. Nous l’avons déjà prouvé par le passé, mais je le répète : la LEDO est prête à lutter, et nous mettrons en œuvre tout notre possible pour prévenir les Outres, et les Normes de nouveaux crimes. Le chemin à faire est long, dans les esprits et légalement, pour arriver à une situation stable, où des hommes tels que ceux qui alimentent le TPH n’auraient plus de raison d’être. Un chemin au cours duquel il nous faudra lutter, sans laisser passer la moindre incivilité, le moindre crime, la moindre exaction dont le motif sera que la victime se métamorphose, la nuit, que son sang est froid ou quoi que ce soit de ce type. Mais ce chemin, nous le faisons chaque jour, et nous le ferons dans le futur. Cela commence par ce procès, le sérieux avec lequel il a été mené, la conscience professionnelle et toutes ces voix qui se sont élevées, Outres, Normes, pour condamner la cruauté de ces crimes. »

      Il déglutit, et ignora les questions qui suivirent : « Nous avons pu faire condamner Joan Stern, mais la lutte ne doit pas prendre d’envergure que face aux projecteurs, et il est de notre devoir que de nous battre, chaque jour, pour ce cessent les hostilités ! »

      Il passa une main dans ses cheveux et, avant que ne reprenne la danse des questions : « Ce sera tout pour aujourd’hui, la LEDO répondra à toutes vos questions lors d’une assemblée qui se tiendra ici même, dans deux semaines. »

      Il avait enfin pu descendre toutes les marches. En bas de celles-ci, une voiture l’attendait. L’un de ses confrères la conduisait, et il s’y engouffra, s’autorisant, une fois à l’intérieur un soupir de soulagement. Une exécution… Il en eut la nausée. Il desserra sa cravate avec un rictus de malaise. Il lui fallait de la bière, du whisky, des clopes. Tiens des clopes. Se tortillant, il en sortit une et l’alluma, sans considération pour l’habitacle propret de la voiture de son ami.

      « Ils auront encore des questions sur… Sur l’enquête… Sur ce type. Nous ne pourrons pas les ignorer longtemps. Il faudra bien lever le voile sur certains… détails… Un jour. »
      Il releva son regard gris vers son ami bedonnant, et lui indiqua d’un signe de démarrer. Puis, un moment plus tard, il souffla : « Qu’ils interrogent donc le BIAS. Ils le connaissaient mieux que nous. »


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  • -{Interrogatoire de Joan Stern dit "l'Écorcheur du Bayou}-


    Il est assis là, depuis presque 2 heures.
    Derrière la vitre sans teint, je l'observe, attendre calmement qu'on vienne l'interroger.
    Étrange que de regarder celui avec qui on a travaillé et surtout de le voir de l'autre côté du Miroir.
    Je regarde ma montre et décide qu'il est temps, avant d'ouvrir la porte qui nous sépare...


    Fin de la première heure d'interrogatoire :

    Citation:
    - Toi aussi tu me prends pour un cinglé ?
    - Ne te moque pas de moi Joan !
    - Qui se moque de qui ici, Dean ? Les victimes t'importent peu...Des monstres...Toi aussi tu les considères tous comme tel...On a vu ce qu'ils pouvaient tous faire ...Des monstres...
    - Pourquoi Joan ?
    - Faut il vraiment une raison supplémentaire ?




    Fin de la deuxième heure :

    Citation:
    - Bon sang Joan, ne me dis pas que tu as pu les écorcher comme ça de sang froid !!! Ne me prends pas pour un con !
    - Quand j'étais petit, j'allais souvent chez mon oncle...Tu savais que mon oncle était un chasseur ? Lorsqu'il lui arrivait de prendre un lièvre, il le pendait par les pattes et il lui enlevait la peau d'un seul geste...C'était impressionnant à voir !

    Je ne peux plus me retenir, cet enfoiré se fout de ma gueule avec son petit sourire en coin. Je me lève d'un coup faisant tomber ma chaise derrière moi et l'attrape par le col pour le plaquer contre le mur sale de la pièce où il est enfermé depuis 4 heures maintenant.
    Rires ....

    - Tu pers ton sang froid Dean, tu aurais fais un très mauvais chasseur !



    Fin de cette putain de quatrième heure d'interrogatoire :

    Citation:
    - Tu es crevé Joan, moi aussi...Tu sais que je ne te lâcherai pas avant de savoir. Balance le bébé qu'on en finisse !
    - Le bébé....Tu te souviens de cette affaire il y a 2 ans Dean ?...Ce bébé que l'on a retrouvé éventré parce que ses entrailles étaient plus juteuses que n'importe quel met ...

    L'affaire me revient d'un coup. Comme un coup de poing dans l'estomac. J'ai passé 1 ans à voir le psy du BIAS , tous les jours de cette putain d'année pour réussir à retrouver le sommeil. Diego Matavia, un métamorphe rat qui avait assassiné 3 nouveaux nés dans une maternité du sud de la ville. Un fou, qui avait été exécuté très vite.

    - Putain Joan, ils ne sont pas tous comme Diégo !!!!!
    - Ils le sont tous Dean, métamorphes, Wiccans, suceurs de sang, cadavres ambulants, même les vodouns de chez nous...Encore quelques cadavres et ils auraient fini par s'entretuer, je le sais.

    Son visage a pris une forme que je ne lui connaissais pas, celle du dégout. Ses yeux ont pris la couleur de la haine et bientôt je comprends ce qu'il a imaginé.



    8ème heure d'interrogatoire :

    Citation:
    - Ok Joan, j'ai ton mobile, j'ai tes arguments, tu viens de m'expliquer comment tu entrais chez tes victimes et comment tu les choisissais mais tu ne m'as toujours pas dit comment tu t'y prenais.
    -......
    - Joan, il faut que je le sache.
    - A quoi cela te servirait ? A moins que tu ne veuilles continuer mon œuvre...
    Rires...

    Une lueur étrange parcours son regard, il me regarde avec un sourire et pose ses deux mains à plat sur la table.

    - Très bien, je vais tout t'expliquer par le menu détail...Prend bien toutes les notes mon ami, et surtout n'oublie pas de les donner à la presse....Non, je le ferai moi même en ce qui les concerne ...

    Rires.....



    Je sors de la pièce, je suis exténué. 10 heures se sont écoulées, je ne rêve qu'à une chose : rentrer chez moi ...
    Joan m'a tout expliqué : le grimoire, les recherches, la formule et l'incantation, le souffre laissé par le démon qu'il a invoqué à chaque fois. J'ai du mal à y croire : UN DEMON.
    Comment fait on pour arrêter un démon et le coller au fond d'une cellule ?
    Toute l'équipe qui a assisté derrière le miroir à ces révélations me regarde le visage fermé et avec la même question sur les lèvres.
    Pour la première fois depuis 1 ans, je prends mon téléphone et compose un numéro que je connais par coeur.

    - Allo ? Dr Richemon, c'est Dean Marchal, il faut qu'on se voit...


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  • ARRESTATION DE L'ÉCORCHEUR !



    Depuis le 1e Octobre dernier, celui que l'on a surnommé l'Écorcheur a ensanglanté la Nouvelle Orléans et fait frémir la communauté métamorphe toute entière. On ne compte plus ses victimes, rien que l’ordre de grandeur est choquant. Mais ce qui était encore plus choquant, c’était la façon dont les corps étaient traités : Il n’est pas une victime qui n’ait été atrocement torturée, écorchée comme un lapin, en dix fois plus sanglant. Même les agents du BIAS pourtant habitués à toutes sortes de scènes macabres et sortant de l’ordinaire palissaient devant le travail du tueur. Le fait que toutes les victimes sans exception soient des femmes métamorphes a aussi frappé l’imagination. De vieilles rancœurs Wiccanes avaient même été évoquées et ainsi fait trembler le semblant de paix qu'il existait depuis la révélation entre ces deux communautés.

    Aujourd’hui, l'Écorcheur est sous les verrous !
    Une dépêche spéciale vient de nous être transmise, confirmée par une déclaration de Monsieur le Maire de la ville. D'après celle ci, les hommes du BIAS, après une opération spectaculaire menée par les troupes d’élites, protégés par des charmes Wiccans aurait enfin capturé l'auteur présumé de ces meurtres en série. Cette intervention fait suite à une longue enquête minutieuse dont les ultimes dénouements ont été tenus secrets.

    Mais d'après nos sources le suspect se nommerait Joan Stern… Joan Stern, norme apparemment sans histoire et agent du BIAS de surcroît. Cette nouvelle encore à confirmer choque le monde de l’investigation autant que celui de la Justice. Ainsi, les gens avaient raison : c’était bel et bien un Norme l’auteur de cette barbarie. Néanmoins, des doutes demeurent quant à une possible aide extérieure surnaturelle. Espérons que les prochaines 48 heures d'interrogatoires nous en apprennent plus sur les raisons qui ont poussées cet humain, au demeurant sans histoire, devenir un des pires monstres de ces 10 dernières années !


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  • Je m'appelle Marks...Denis Marks, je suis un Wiccan. Je ne connais la Nouvelle Orléans que depuis 3 jours, en effet je suis Français et c'est pour essayer de filer un coup de main au BIAS sur l'affaire de l'écorcheur que je suis venu jusqu'ici. Le BIAS n'a pas pour habitude de faire venir des wiccans outre atlantique pour leurs affaires. Mais je suis un spécialiste comme ils aiment à dire. L'histoire des Wiccans voilà mon domaine de prédilection.
    Depuis que l'écorcheur du Bayou fait parler de lui, de nombreuses hypothèses circulent dont la plupart mettent en cause les wiccans et de vieilles coutumes autour des Métamorphes. Et je suis ici, pour déterminer si ces pratiques ancestrales ont de nouveau cours dans le Bayou.
    72 heures que j'épluche les dossiers, les photos essayant de trouver un indice corroborant une thèse quelle soit proche des wiccans ou au contraire éloignée. 72 heures et voilà que la réalité prend une longueur d'avance et que le crime se reproduit.

    Dimanche 7 février 2047, 8h du matin ...Quartier Saint Louis.
    Le meurtre avait eu lieu cette fois ci en pleine ville dans un vieil immeuble du quartier Saint Louis tout près de la cathédrale du même nom. Lorsque j'arrivais devant la porte d'entrée, un agent du BIAS vérifia mes papiers d'identité et me fit signe d'entrer, un air grave sur le visage. A l'intérieur tout était calme, seul le ronronnement de l'air conditionné troublait le silence. Étrange, il ne faisait pourtant pas chaud en cette saison...Je pénétrais dans le salon et examinais la pièce : Le salon et la cuisine formait un L. Un livre de cuisine gisait sur un plan de travail carrelé ouvert sur une photo de cookies au chocolat...
    Un inspecteur me désigna alors une porte qui devait être sans doute la chambre et m'indiqua une boite blanche où des gants en latex étaient à disposition. J'en attrapais deux et les enfilais maladroitement: j'avais horreur de ces machins ! Prenant mon courage à deux mains, j'entrais enfin dans ce que j'appellerais plus tard l'Antre du mal.
    La chambre était baignée dans une lumière tamisée qui n'enlevait rien à l'atrocité de ce que j'allais découvrir. Dans le fond de la pièce se dressait le lit où un ballot de drap blanc imbibé de sang gisait. Des filets de liquide sombre gouttaient sur le plancher. Un photographe prenait cliché sur cliché. Mon cœur se serra, je n'avais pas envie de découvrir ce qu'il prenait en photo. J'étais pourtant venu pour cela, et je pris une profonde inspiration. Grosse erreur. Une odeur acre me prit aussitôt à la gorge et je luttais pour ne pas prendre mes jambes à mon cou. Rien ne m'obligeait à le faire, je n'étais qu'un historien Wiccan, pas un profiler ou autre agent du BIAS.
    Pourtant je devais savoir...Bon sang un wiccan ne pouvait faire cela !!! Nous respections la vie...Du moins lorsque l'on était du bon côté de la magie.
    J'avançais alors prenant de petites inspirations superficielles et ravalant la bile qui envahissait ma bouche. La panique me noua l'estomac et enfin je l'aperçus.
    Au début je ne vis que du sang et des morceaux de chair. Puis j'aperçus une main aux doigts repliés tels des pétales de fleurs sur ce qui devait être une écaille. Un poisson, cette métamorphe était donc peut être un poisson ??
    Le meurtre ne devait remonter qu'à quelques heures tout au plus, le sang était encore bien trop frais pour qu'il en soit autrement. Un inspecteur jugea utile de me préciser sans que j'eus à regarder d'avantage le cadavre, que l'écorchement n'avait pas été total. En effet, le travail n'avait pas, selon ses propres mots, été fignolé comme à l'accoutumé. Soit le meurtrier commençait réellement à perdre les pédales ( bon sang c'était un malade !) ou bien il avait été interrompu. La fenêtre de la chambre donnait sur une rue animée, très animée la nuit et cela semblait tout à fait possible en effet. Peut être aurions nous même des témoignages !!!
    En évitant le corps à vif étendu sur le lit, j'inspectais les lieux à la recherche d'indices particuliers.
    C'est alors que je l'aperçus sur le plancher blanchi par le temps...Léger et imperceptible pour celui qui ne cherche pas ce genre de détail. Un cercle de sel ou du moins ce qu'il en restait, entourait le lit... Je fis signe au photographe de reculer, ce qu'il fit en grimaçant...Putain de merde !!!! Personne n'avait fais gaffe à ce qu'il pouvait y avoir par terre !!!
    Je me baissais lentement et demandais à un agent de la police scientifique de recueillir un peu de la poudre dans une éprouvette...Du sel ! je n'en revenais toujours pas ...


    Les enquêteurs du BIAS et autres intervenants sur cette enquête sont invités à se rendre sur les lieux du crime pour un RP autour de celle ci.
    Un indice capital pourrait bien vous sauter au visage (enfin façon de parler hein !).
    Ce sujet fait partie d'une dérogation, vous pouvez donc y participer sans problème !
    C'est ici que cela se passe !!!


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